- 19 août 2025
- Tendances
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Face aux exigences de la loi EGALIM, les collectivités doivent intégrer des contenants réemployables dans leurs services de restauration scolaire publique. Mais entre la gestion des flux, le stockage, le lavage et les équipes en tension, la mise en œuvre peut sembler complexe. Bonne nouvelle : avec une méthodologie adaptée et un accompagnement technique, la transition peut se faire sans désorganisation.
Ce que prévoit la loi EGALIM pour les cuisines centrales
À partir du 1er janvier 2025, les services de restauration collective servant plus de 300 repas par jour doivent intégrer des contenants réutilisables dans leur fonctionnement. Cela concerne directement :
- Les barquettes de liaison chaude ou froide.
- Les bacs de préparation (GN).
- Les éléments de service (couvercles, grilles, assiettes, etc.) dans certaines configurations.
L’objectif : réduire drastiquement les déchets d’emballages à usage unique (plastique, aluminium, carton…).
Les freins souvent identifiés sur le terrain
Lors des diagnostics préalables menés par les collectivités, plusieurs craintes sont récurrentes :
- Manque de place pour stocker les contenants réemployables.
- Flux inversés non maîtrisés (retour des contenants sales).
- Sous-dimensionnement du matériel de lavage.
- Temps supplémentaire de manipulation pour les agents.
- Risque de rupture de service en cas de non-livraison.
Ces points sont réels. Mais ils sont surmontables dès lors que le projet est bien préparé.
Les leviers d’une mise en place fluide
1. Cartographier les flux logistiques actuels et futurs
Identifier les points de friction, adapter les tournées, mutualiser les flux
2. Externaliser le lavage industriel
Les cuisines centrales ne sont pas toujours équipées pour gérer le lavage plusieurs centaines voire milliers de bacs/jour. Externaliser permet :
- De s’appuyer sur un standard professionnel.
- D’éviter l’investissement initial lourd.
- De concentrer l’effort interne sur la production alimentaire.
3. Accompagner les équipes sur le terrain
Les agents de cuisine et de logistique doivent être formés sur :
- Le tri, la collecte, le stockage.
- Le conditionnement des contenants sales.
- Les règles simples de bonne utilisation (empilage, étiquetage).
4. Piloter le projet comme une démarche qualité
Un planning, un référent, un comité de suivi : les collectivités les plus avancées traitent le passage au réemploi comme un projet structurant, au même titre qu’une rénovation de cuisine.
Exemple d’intégration réussie : la Ville de Tours
La future cuisine centrale de Tours, pensée avec un modèle de réemploi dès sa conception, intègre :
- Une laverie centrale mutualisée opérée par Options Solutions
- Des bacs gastronormes en inox standardisés.
- Une logistique structurée en circuits courts.
Ce projet pionnier montre que le réemploi est compatible avec une montée en charge ambitieuse.
Intégrer le réemploi dans la restauration scolaire ne signifie pas complexifier le quotidien : cela implique de le repenser intelligemment, avec les bons partenaires. Chez Options Solutions, nous accompagnons les collectivités de l’audit initial à la mise en œuvre opérationnelle, pour que le passage au réemploi soit un vrai levier de modernisation, et non une contrainte.